La dernière goutte de pluie qui éclate au sol Englobe l'éclat de cette perle, roulant Le long du visage, dépassant le pôle Du nez, le cap de l'épaule, erraflant la cape volant au vent. Tel un oiseau affrontant la tempête, Le jour s'en est allé, invitant à la fête De la nuit, le doux bruit de l'amour perdu, Celui qui ruisselle sur le corps nu De celle qui patiemment admire le jour Allant, flottant dans l'obscurité. Sans un pli, sans un détour. Une fois étendu, ce corps démuni et frêle Ne ressentira plus jamais les sentiments de la belle. Elle est allée, enfant; Partir mûrir dans le monde du silence Où se tait chaque vivant, Sur le long et sinueux chemin de l'espérance. 2009
