L'inspiration n'est pas profusion. In-curable n'est pas une cure, mais une exhumation. Un sentiment inéluctable que la chute est longue, mais qu'elle se passe devant une paroi rugueuse,
faites d'aspérités, plus ou moins hasardeuses. Ôde à ce fond infini, parler de soi, c'est après tout, parler de l'humain. Et donc, parler des autres. Mon ici n'a pas vocation à ouvrir des ailleurs, simplement le monde de ces creux
dans ma falaise lisse; la seule qui souhaite bien se montrer. Le tabou n'est pas de mise, pas plus que le jugement.
Aucune parcelle ne sera modifiée ou changée, car elle constitue le lopin d'être pensant qui s'appesanti. Souvent vague en personne extérieure, cet endroit sera un foutoir cognitif; une auberge de pensées,
une décharge d'inepties. In-curable n'est pas là pour aider, mais pour explorer. Car il est tout et à la fois unique. L'orage éclate, les sanglots tremblent. Le flot est fluide, et le flux est dense.