Dem[6]nus

C’est une habitude qui vient.
Un engouement, une joie
Une folie qui s’émeut dans le fond de l’être, émerge
Pétillante


Chaque soir se prévoit un nouvel évènement
Nouvelle rencontre prise d’un verre
Perdition aux goûts de mystère

Des arômes encensent
Entrelacs au détour d’une danse
Le jour se fait loin, chaque soir se gorge

La dipsomanie guette, mais rien n’égale
L’échange sans crainte, l’absence de sensation
L’apaisement de la douleur

Libéré,
de préjugés
Le monde devient lent mais le temps se précipite
Confiant
En ce corps, cette enveloppe qui nous arbore
légère et inexistante
Conscience de forme mais mémoire du vide

Il en est des soirs, tard, où pour faire vivre ce corps ivre
sans vie
tu quêtes sans mots dire compagnie et extase
Associant sans vergogne les moindres phrases
pour atteindre un plaisir inexistant
qui te laisse pantois
Mal sacré en dedans

Puis, la liberté te quitte de nouveau,
la légèreté te fait de l’ombre, là, en eau


Chaque instant se prévoit un nouvel enterrement
Tu cours après l’ensevelissement pour oublier tes travers trop fort
ta conscience de toi qui te mord
chair de sens et mémoire de sang

la journée devient interminable, le soleil te brûle comme leur regard
ceux que tu ne peux approcher que
par ce miraculeux jus doré

Alors le cataplasme de tes pensées néfastes se fait compagnon
et tu le traînes, comme une solution

Facilité

L’appréhension devient ton plus grand désarroi
et tu ne sais faire autrement que de t’emporter, sans choix

Dans le fourmillement et le bien être
l’émotion sans fard et la plaie ouverte
sont à égalité

La dérobade, factice
Ton tombeau de caprices

Boire jusqu’à la lie, t’es nécessité
C’est pour cela qu’elle doit cesser.
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