Quand le temps se fait lourd Feuilles tremblantes s’épanouissant sans panache Qu’à l’orée de ces bois Le ciel s’assombrit Muse de ses hôtes Phénix de ses doigts Elle appâte en entrelaçant Cherche sa proie Volatile et dispersée Elle emmène au chaos Tombe de vos larmes Trésor de vos sanglots Alors que le râle se fait de plus en plus puissant Elle n’a cure de votre démence Rictus aux effluves de soufre Diable, elle encense dans une danse Jusqu’à se coller en votre sein Tire sur votre âme décharnée Elle rit de votre chagrin Qui ne saurait être consolé Cette poétesse du sombre se densifie Amante torturée aux volutes sans contenance Elle vous fera part de votre sentence Mort Infinie putrescence
