1. Contrit[2]on

Il est beau d’avoir des convictions sur le monde
Des avis sur la vie et les personnes
Mais ne pouvoir se détacher des apparences
De ses fausses croyances.

Je suis fatigué de devoir lutter contre mes paradoxes
De toujours reprendre ma pensée parce que je la sens inepte
Je la sais contradictoire avec mon ouverture d’esprit.

Vaste est le champs des connaissances inconnues
à aimer, à comprendre,
Pesante est la contrition des humains à vouloir se tenir, ensemble,
hiérarchisés pour éviter l’effondrement encore plus rapide.

Quid de la liberté si elle n’est qu’évanescence ?
Le béant du non-sens est tel,
Impossible de se rattacher à un fil de logique.
Sombrer devient une évidence.
Alors se rattraper à des justifications sans fonds,
la meilleure option.

Vide est mon histoire qui s’écrit sans traces,
invisible, superficielle,
Contraignant est ce chemin sans routes,
Parsemé d’épreuves uniquement là pour tester notre rage, notre souffle, notre colère.

Énervement face à cette absence de réponses,
je creuse, je cherche.
Rien n’apparaît au seul espoir de l’amour et de l’autre.
Fertilisant, la rencontre aux formes de salut,
est, semble-t-il, l’issue.
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